L’amélioration des conditions sociales reste le refrain du peuple congolais longtemps « meurtri » et « affamé » dont l’écho résonne dans le désert.
Conscient de la misère, de la souffrance et de la guerre qui s’abattent sur le dos d’un peuple sans défense, l’ancien DG de l’OGEFREM, Patient Sayiba Tambwe estime qu’il est paradoxal que le «peuple crie souffrance, les dirigeants crient grandes avancées», a-t-il constaté.
Cet homme d’État fait remarquer aux gouvernants qu’il est anormal de diriger le pays tout en étant en déphasage avec les aspirations les plus profondes des gouvernés.
«Si l’on ne peut pas écouter les cris du peuple qu’on est supposé servir, à quoi bon s’accrocher au pouvoir ? », s’est interrogé Patient Sayiba Tambwe, interpellant le gouvernement de la république à penser aux pauvres et aux générations futures.
A l’en croire, détenir le pouvoir c’est être en état d’oeuvrer pour le bien-être collectif. Le contraire consiste à privilégier son intérêt propre aux dépens de celui du reste du monde.
Par Gédéon ATIBU