Après plusieurs jours de négociations intenses, le gouvernement congolais et les syndicats de l’enseignement supérieur et universitaire ont signé un addendum au protocole de Bibwa, marquant ainsi une étape importante dans le dialogue social. Cet accord, qui porte sur l’évaluation de l’exécution des engagements pris lors des précédentes négociations, devrait permettre d’améliorer les conditions de travail des enseignants et, par conséquent, la qualité de l’enseignement en République Démocratique du Congo.
Parmi les points clés de cet accord, on retiendra le paiement du reste du palier salarial promis en 2022, ainsi que la mise en place d’un comité interministériel chargé de suivre de près la mise en œuvre des différents engagements. Cette nouvelle instance permettra d’assurer une meilleure coordination entre les différents ministères impliqués et de garantir un suivi régulier de la situation.
Cet accord intervient à quelques semaines de la rentrée academique, et constitue une avancée majeure pour garantir une rentrée apaisée. La ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, Marie-Thérèse Sombo, s’est félicitée de cet accord, soulignant l’importance du dialogue social pour trouver des solutions durables aux problèmes qui affectent le secteur de l’éducation.
Le Vice-Premier Ministre, Jean-Pierre Lihau Ebua, a quant à lui réaffirmé la détermination du gouvernement à honorer ses engagements. Il a souligné que le dialogue social était désormais une priorité pour le gouvernement congolais, conformément aux instructions du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Les prochains défis
Si cet accord constitue une avancée significative, de nombreux défis restent à relever. Le gouvernement devra désormais mettre en œuvre les mesures prévues dans l’accord et assurer un suivi régulier de leur mise en œuvre. Les syndicats, de leur côté, devront continuer à jouer leur rôle de vigie et à veiller à ce que les intérêts des enseignants soient défendus.
Dans les jours à venir, le gouvernement entamera des discussions avec les syndicats du secteur de la santé et d’autres secteurs de la fonction publique, dans le but d’étendre ce modèle de dialogue social à l’ensemble de l’administration.
Célestin Botoleande