Par Emmanuel Sandalay
Le candidat porté par les six confessions réligeuses Dénis Kadima a enfin brisé la glace. Sur les antennes de la radio Top Congo, ce candidat président de la centrale électorale a répondu aux allégations portées contre lui par la Cenco.
Dénis Kadima estime que la CENCO doit plutôt fournir des preuves en lieu et place des simples allégations.
« La CENCO ferait bien de produire des preuves circonstanciées et les noms des corrupteurs et corrompus, pour faire éclater la vérité », indique dans un communiqué, son équipe de communication.
À propos des accusations portées contre lui par le secrétaire général de la CENCO, selon lesquelles il serait à la base et bénéficierait de la corruption et d’intimidation pour lui permettre d’être désigné président de la CENI, le candidat Dénis Kadima met au défi l’abbé Donatien Nshole de prouver ce qu’il affirme.
« Il est inacceptable de jeter des pierres à un citoyen et le condamner sans preuve, sur base des allégations d’actes prétendument (car non prouvés) posés par des tierces personnes… ».
Se réclamant « candidat à la présidence de la CENI par patriotisme et parce qu’il connait les profondes aspirations de ses concitoyens pour des scrutins inclusifs et sincères », Denis Kadima dit rester « persuadé que la CENCO et l’ECC ont été induites en erreur dans les faits qui leur auraient été rapportés ».
Le candidat de six confessions réligieuses veut « être jugé non par présomption et procès d’intention, mais uniquement à l’œuvre et sur le terrain ».