Par Kevin Muteba
La problématique sur la fermeture des ports privés illégaux et clandestins qui reste jusqu’alors non exécutée, est revenue sur la table lors du conseil des ministres du vendredi 24 septembre 2021.
Au cours de cette énième réunion des ministres, la commission interministérielle chargée d’étudier techniquement cette question a présenté au conseil une liste non exhaustive des ports illégaux et clandestins, une liste élaborée cas par cas et par aire portuaire d’exploitation des briefs inférieurs et supérieurs.
Ensuite une série de recommandation a été mise à disposition pour pouvoir décanter cette problématique et ainsi restaurer l’autorité de l’État.
Pour le ministre des transports, voies de communication et désenclavement, l’exploitation frauduleuse des ports et la spoliation des concessions de la SCTP SA et de la SNCC SA créé un défi de gouvernance dans le secteur des transports.
« En effet, l’examen synthétique préliminaire de quelques dossiers des ports privés a porté essentiellement sur leur conformité aux textes qui régissent ces deux sociétés de l’État précitées, examen qui révèle clairement que l’exploitation empiète sur tout ou une partie des concessions desdites sociétés », lit-on dans le compte-rendu du Conseil des ministres signé par le ministre des PT-NTIC.
Au terme du débat et délibération, les autres ministres sectoriels ayant formulé des observations pertinentes sur cette situation ont été invités à s’imprégner de la situation en vue d’assurer une application de cette décision de fermeture.