Le ministre d’État, ministre de la justice et garde des sceaux, Constant Mutamba a, en prélude de la journée internationale de l’accès universel à l’information, expliqué ses desideratas par rapport au traitement que subit le journaliste en République démocratique du Congo.
Le jeune ministre de 36 ans s’est résolu de s’en prendre à tous ceux qui arrêtent le journaliste de manière arbitraire.
» Tout celui qui va oser arrêter un journaliste de manière arbitraire, c’est lui qui sera arrêté. Nous devons faire en sorte que le journaliste ne devienne pas un cobaye des politiques, magistrats et avocats « , a-t-il promis.
Il s’emploie également à la dépénalisation des délits de presse, tout souhaitant voir l’Union Nationale de la presse du Congo, UNPC, d’user de plus de rigueur envue d’encadrer ces délits.
» Il est impérieux de pouvoir dépénaliser les délits de presse et en même temps mettre des mécanismes d’encadrement de ces délits. L’UNPC [Union nationale de la presse du Congo] devrait être un peu plus sévère. De grands journalistes de référence ont laissé place aux moutons noirs. Il est plus que temps de pouvoir vous assainir, « , a-t-il explicité.
Par Emmanuel Sandalay