Ce candidat à la présidentielle de 2018 n’envisage pas de toucher à l’article 220 de la Constitution, qui limite à deux le nombre de mandats du président de la République.
En revanche, Alain Daniel Shekomba insiste sur la nécessité de revenir à un scrutin présidentiel à deux tours, point sur lequel il semble avoir obtenu l’approbation de plusieurs congolais, ainsi que sur l’organisation de l’élection des sénateurs au suffrage universel direct à l’échelle des provinces pour limite les risques de fraudes.
«Les deux étapes suivantes importantes pour nous en rapport avec le processus électoral: Modification de la loi électorale, Retour à l’élection à 2 tours pour la Présidence en RDC», a-t-il écrit sur son compte Twitter.
Il propose également de supprimer le seuil électoral pour les députés provinciaux et nationaux, c’est-à-dire le nombre minimum de voix qu’un candidat doit recueillir pour obtenir un siège, et « le vote des congolais de l’étranger sans oublier le fichier des électeurs».
Alors que les électeurs sont invités à élire un nouveau président en 2023, les mathématiques nous montrent que le système de vote choisi ne permet pas toujours d’exprimer la véritable voix du peuple.
Il ne viendrait à l’idée de personne ou presque de remettre en question le principe de la démocratie, et pourtant si son fondement essentiel est de permettre au peuple de choisir ses représentants. On ne se pose que rarement la question sur la manière de les désigner.
Par la Rédaction