Par Bien-aimée Bosasele
La Haute Académie de la Société Congolaise (HASCO-RDC) en collaboration avec la Coalition des ONG pour la Démocratie en Afrique (CODJA), ont organisé le vendredi 23 juillet 2021, une journée de réflexion sous le thème : approbation de la loi organique de la CENI par les leaders des organisations de la société civile congolaise.
Danny Singoma, le président du cadre de concertation de la société civile, a expliqué à l’assemblée que s’ils rejetent cette loi parce que certaines revendications n’ont pas été prises en compte, ils risqueront d’être considérés complice d’un glissement pour les élections de 2023.
« Toutes les revendications de la société civile pour la réforme, telles que stipulées dans un document que nous appelons référentiel commun de la société civile pour les réformes électorales, n’ont pas vraiment été prises en compte ou ont été prises en compte à moins de 50%, la société civile n’a pas obtenu une CENI dépolitisée comme nous le voulons (…) Si nous rejetons cette loi parce que certaines revendications n’ont pas été prises en compte, nous risquons d’être considéré complice d’un glissement pour les élections de 2023 », a déclaré Danny Singoma.
À l’en croire, la transparence dans le prochain scrutin électoral ne dépend pas des acteurs politiques mais plutôt de l’engagement de la société civile.
Paul Nsapu, candidat à la présidence de la CENI à son tour, a estimé que cette journée de réflexion est un défunt de sensibilisation de la population sur la question électorale.
« La population avait manifesté lors du premier choix de Ronsard Malonda, la population se sentir oubliée avait manifesté partout, à Kinshasa et en province. Aujourd’hui avec nos amis de la haute académie de la société civile qui ont organisé cette journée de réflexion, je pense que c’est le début même de la sensibilisation sur la question des élections qui préoccupe nos populations que ce soit à Kinshasa qu’en province », à déclaré Paul Nsapu.