Les récents affrontements entre militants de l’UDPS au Palais du peuple ont suscité une vive inquiétude quant à la sécurité des institutions. Face à cette situation, le gouvernement congolais a réagi en promettant de renforcer les mesures de sécurité autour de l’Assemblée nationale.
Lors d’une rencontre avec le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Jean Claude Tshilumbayi, le vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur et sécurité, Jacquemain Shabani, a assuré que les événements de mardi dernier ne se reproduiraient plus. Il a souligné l’importance de garantir la sécurité des parlementaires et le bon déroulement des élections sénatoriales.
« Les élections au Sénat et les activités à l’Assemblée nationale ne seront jamais perturbées », a affirmé Jacquemain Shabani. Selon lui, une enquête est en cours pour identifier les responsables des incidents et les sanctionner. Des mesures supplémentaires seront également mises en place pour sécuriser les bâtiments du Parlement et les plénières.
De son côté, Jean-Claude Tshilumbayi s’est dit réconforté par les assurances du gouvernement. Il a souligné l’importance d’un environnement serein pour le bon fonctionnement de l’institution parlementaire. « La présence du VPM est une garantie pour nous », a-t-il déclaré.
Les affrontements du 6 Août dernier ont été déclenchés par des divergences au sein du parti présidentiel, l’UDPS, lors du dépôt de candidature d’Idrissa Mangala au poste de président du Sénat. Les échanges de projectiles entre les deux camps ont nécessité l’intervention de la police pour disperser la foule.
Les autorités congolaises semblent déterminées à mettre un terme à ce type d’incident et à garantir la sécurité des institutions. Reste à savoir si les mesures annoncées seront suffisantes pour prévenir de nouvelles violences et assurer le bon déroulement du processus électoral.
Célestin Botoleande