Par la Rédaction
Les embouteillages que connaissent la ville de Kinshasa ce dernier temps poussent les experts de la Commission nationale de prévention routière (CNPR), à approfondir leurs réflexions.
Sinon, le trafic routier dans la capitale congolaise devient de plus en plus difficile. Dans certains coins, les bouchons commencent à 5h30, le cas de Matadi-Kibala, dans la commune de Mont-ngafula. Boulevards Sendwe Jason et Lumumba, avenue des Huileries, By-pass, les principales artères connaissent des bouchons phénoménaux au point que les véhicules avancent presque à pas de tortue. C’est tout le monde qui s’en inquiète d’autant plus qu’il n’y a pas moyen d’être ponctuel, que l’on soit élève, étudiant, travailleur ou commerçant.
Qu’est ce qui est à la base?
La CNPR qui est l’autorité en matière de prévention et sécurité routière en République démocratique du Congo, explique M. Deo Ilunga, directeur à la Direction de la Communication de la CNPR, que dirige le directeur Hubert Kito Kasongo-Nyembo, tente de fournir des explications. En effet, affirme-t-il, la sécurité routière est une affaire de tous, ce qui veut dire que la responsabilité de la lutte contre les embarras de circulation est partagée entre tous les partenaires du système des transports, sachant que le respect du prescrit du nouveau code de la route (NCR) s’impose à tous et à chacun des usagers. Autrement dit, lorsque les usagers de la route sont en mobilité, le respect de la signalisation doit être observé par tous et en même temps.
À Kinshasa, constatation faite, une frange d’usagers de la route s’efforce de manière générale à observer le prescrit du NCR, particulièrement la signalisation routière. Une autre catégorie, par contre, affiche un comportement négatif, contraire à la bienveillance. Certains vont jusqu’à défier les agents qualifiés commis à la régulation de la circulation, les empêchant parfois à constater les différentes contraventions et d’appliquer de sanctions à l’endroit de récalcitrants.
Comme par un fait de boule de neige, les usagers non respectueux du code de la route ont tendance à influencer négativement les autres usagers déterminés à respecter les normes. Curieusement, même les intellectuels et certaines « autorités » du pays se voient influencés par ce comportement répréhensible.
Ainsi donc, le NCR est soit ignoré par les inciviques qui commettent des contraventions même sur les sites balisés, soit il est mal interprété par lesdits usagers de la route. À propos, la CNPR fait un grand travail de vulgarisation du NCR et de balisage de sites et autres carrefours qui posent problème actuellement.
Selon le directeur Ilunga, l’homme reste au centre du débat sur les embouteillages, car en matière de mobilité, les animaux sauvages semblent présenter beaucoup de qualités que les hommes civilisés. « Les animaux sauvages marchent en file indienne, l’un derrière l’autre, mais les hommes civilisés chacun cherche à être devant l’autre.
La CNPR, service spécialisé du ministère des Transports et Voies de Communication, plaide auprès des autorités gouvernementales afin qu’on lui donne de moyens à même de répondre efficacement à la mission lui assignée.