Par Jean-Chrysostome Luntadila
La firme multinationale VLISCO se serait-elle transformée en un véritable refuge des prédateurs sexuels ? Dans une enquête menée par quatre médias en RDC, nombreux de ces agents ont été pris la main dans le sac dans des dossiers scandaleux les plus sales que la société hollandaise de pagne ne puisse croire.
En mai 2015, leur directeur commercial est pris en flagrant délit dans un dossier de viol sur une demoiselle lors d’une mission de service qu’il a effectué à Bukavu, capitale du Sud-Kivu. La victime n’est autre que la fille d’une personnalité politique célèbre du pays. Ce viol est suivi des agressions sexuelles. Grâce à la plainte déposée par la victime, la justice va se saisir du dossier et mettre la main sur le bourreau de cette affaire conformément à la législation en vigueur. Le procureur de la république décide de sa garde à vue. Pendant tout ce temps, au lieu de se montrer exemplaire face à ce genre de forfaits et condamner sévèrement comme se doit, VLISCO Group (Hollande), qui a son siège social à Helmond, va chercher à couvrir ce viol en passant par des raccourcis très dangereux et peu recommandés pour ce genre de dossiers judiciaires. Elle décide de prendre fait et cause pour le violeur alors Directeur commercial VLISCO-RDC. L’affaire enregistrée sous RMP : 3163/pro/21 sera étouffée et classée sans suite grâce à l’argent fourni par la multinationale à la victime. D’après nos sources judiciaires, une bagatelle somme de 150.000 $ (cent cinquante mille dollars américains) a permis à arracher le silence de la jeune victime plusieurs jours après la mise en garde à vue de son Directeur commercial. Le ministère public capable de se saisir du dossier, lui aussi, a décidé de fermer les yeux. Ce dossier laissera une tâche d’huile non seulement à la justice congolaise, mais aussi à la société VLISCO qui sera très mal vue dans l’opinion également en international. C’est alors qu’un protocole d’accord établi associé à un acte transactionnel entre le groupe vlisco et la victime, de la somme présentée avant que le parquet décide de classer l’affaire sans suite. Traumatisée, la victime est allée chercher refuge à l’extérieur du pays question de sauvegarder son image et celle de son père parce que l’affaire commençait à faire choux gras dans le milieu de la presse congolaise.
C’est à se demander pourquoi la multinationale hollandaise a voulu à tout prix protéger un prédateur sexuel ? En payant une somme faramineuse pour acheter le silence de la victime ? Quelle opprobre pour VLISCO qui fait croire qu’elle a le sens de l’éthique, étant une firme reconnue, qui a masqué une affaire qui jette en pâture l’honneur et la dignité de la femme. Vraisemblablement, la haute hiérarchie de VLISCO devra s’expliquer dans cette affaire de la honte.
Les médias préfèrent y revenir dans leur travail d’enquêtes notamment sur les accusations autour de la promotion canapé 2019.