Sous la facilitation de la Coalition Nationale de l’Éducation pour tous (CONEPT) chapeautée par Jacques Tshimbalanga, les concertations entre organisations du secteur de l’éducation ont débuté le mardi 16 novembre 2021, à Kinshasa. Objectif principal, soumettre au gouvernement les recommandations succeptibles de rationaliser la gratuité de l’enseignement.
D’entrée de jeu, les délégués de différentes structures et coordinations provinciales de la CONEPT ont relevé les problèmes du secteur de l’éducation, avant de passer aux suggestions idoines.
Tous azimuts, ces structures représentées, ensemble avec la CONEPT, disent non à la prise en charge des enseignants par les parents. « Elle est en réalité un problème de plus, et notre crainte est que de millions d’enfants soient déscolarisés », ont-elles précisé.

À en croire Jacques Tshimbalanga, la CONEPT continue à soutenir la gratuité de l’éducation de base mais il revient au gouvernement de mettre en place une mesure d’application, à négocier en amont avec les partenaires sociaux. En entendant par là, les concernés doivent être partie prenante à toutes ces réformes et non subir l’action gouvernementale.
Et de renchérir :
« Vous savez que le gouvernement de la RDC a signé les ODD et nous avons donc l’obligation de rendre l’enseignement primaire et secondaire gratuit d’ici à 2030. Ça veut dire que la marche doit commencer maintenant… ».
Sans passer par le dos de la cuillère, la CONEPT et les organisations de la société civile s’opposent à l’arrêté du gouverneur fixant à 300 000 FC maximum les frais scolaires pour les écoles maternelles et secondaires du secteur public.
Entre-temps, elles sollicitent une rencontre d’échange fructueux avec le gouvernement question de relever tous les défis nécessaires du secteur de l’éducation. Le souhait le plus ardent reste l’éducation adéquate des enfants mais aussi une vie sociale décente des enseignants.
Par Ben Dongoko