Suite au non respect de la procédure légale, le syndicat national des écoles conventionnées catholiques (SYNECAT) a pris la résolution de lever sa mesure suspendant les enseignements, sur toute l’étendue de la République, dans les établissements affiliés à l’église catholique en vue de privilégier les négociations
« Le SYNECAT a lancé sa grève le 05 octobre 2021, à l’issue de son assemblée générale tenue au Lycée Mpiko de Lemba. Le gouvernement de la république a pris connaissance de la déclaration officielle de cette grève par une correspondance lui adressée le 06 octobre 2021. Y faisant suite dans sa lettre nous adressée le 11 octobre 2021, le gouvernement de la république s’est attaqué au non respect de la procédure légale, tout en nous invitant au dialogue social autour d’une table. Pour nous le SYNDICAT, l’essentiel n’est pas de nous appuyer sur ce qui nous divise d’avantage, c’est-à-dire les irrégularités relevées d’une part aux vices de la procédure et d’autre part à la désactivation des enseignants », a dit le secrétaire général du SYNECAT.
Et de poursuivre :
« Nous avons l’obligation d’accorder plus d’importance à la reprise des négociations à laquelle nous sommes invités par le gouvernement de la république pour y trouver des solutions durables à cette crise dont nos revendications se révèlent légitimes et fondées. Dans cette perspective, nous invitons les enseignants affiliés au SYNECAT à faire encore preuve d’ouverture d’esprit au dialogue, en acceptant de reprendre le chemin de l’école, et ce, jusqu’à l’aboutissement du dialogue social qui va répondre à nos attentes. Car, dit-on , une nation qui abandonne ses enfants est une société qui n’a pas son âme ».
Il sied de signaler que la question de grève des enseignants a été abordé lors du conseil des ministres tenu le vendredi dernier. À cet effet, Tony Mwaba avait sollicité la signature de l’arrêté Interministériel par les ministres sectoriels pour permettre la reprise des négociations, interrompues autrefois avec le banc syndical. Après débat et délibérations, le Conseil a adopté ce dossier.
Par Bien-aimée Bosasele