« Soyez rassurés que vos problèmes et ceux de vos familles sont désormais miens et font partie de mes priorités », c’est avec ce ton rassurant que s’est adressé le Chef de l’État, Felix Antoine Tshisekedi aux 10.200 nouvelles recrues des FARDC, à la base militaire de Kitona à Moanda, dans la province du Kongo Central ce jeudi 08 décembre.
« Je suis venu vous dire merci et vous dire que ce travail que vous faites est très important. Il nous faut avoir une grande attention sur vous et vos familles. J’ai mis toute ma force et mon intelligence au service de l’armée pour qu’elle fasse bien son travail…», a-t-il déclaré.
Par ailleurs, il a abordé la question de détournement des fonds de ration et d’autres fonds liés aux besoins de l’armée pour les anciens militaires congolais. Il a fait savoir que l’heure de ces détournements pour les militaires que ce soit les anciens où les nouveaux est révolue.
Felix Tshisekedi a promis qu’il veillera personnellement à ce que les nouvelles recrues soient mises dans les bonnes conditions afin de bien défendre l’intégrité territoriale de la RDC, tout en les appelant à ne jamais trahir le Congo au profit des intérêts des étrangers.
« Je tiens à ce que vous soyez bien formés afin de faire peur à tous ceux qui auront l’idée d’attaquer notre pays. Vous êtes là pour sécuriser l’intégrité territoriale. J’espère que vous avez remarqué le changement depuis votre arrivée ici. Je veux que vous sachiez que, votre commandant suprême ne dort pas sans penser à vous. Ne cédez pas aux ennemis qui veulent que notre pays soit toujours le dernier. Plus jamais ça. La RDC aux congolais. Pas pour les étrangers. Il faut que notre armée soit forte. Mettez vos idées au travail…, a insisté le président de la République.
Il a chuté en invitant les nouveaux et anciens militaires à être discipliné partout où le travail va les appeler et à ne pas considérer leurs concitoyens comme les ennemis. Il a donc demandé de les sécuriser plutôt et de sécuriser les frontières nationales, dans le strict respect de la devise de l’armée.
Par Kevin Muteba