Le président de la République, Félix Tshisekedi a procédé ce mardi 01 juillet, au lancement du forum national sur le droit à la réparation, au Centre culturel et artistique des pays d’Afrique centrale (CCAPAC),
Pour le Fonds national de réparation des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des victimes de crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV) qui organise cet événement, avec l’appui du ministère des Droits humains, ces assises, prévues du 1er au 04 juillet dans la capitale congolaise, sont un moment d’écoute, d’engagement et de construction collective autour de la justice pour les victimes ».
Dans son allocution, le Chef de l’État a relevé l’importance de ces travaux qui n’ont rien d’habituel. « Ce Forum national sur la mise en œuvre du droit à la réparation n’est pas un rendez-vous ordinaire : il marque une rupture décisive avec l’oubli, l’indifférence et l’impuissance. Il traduit l’engagement résolu d’une Nation qui choisit de placer la dignité des victimes au cœur de sa quête de justice et de réconciliation », a-t-il indiqué.
Conscient des enjeux de ces assises dans la réhabilitation des victimes du Genocost (Génocide congolais pour des gains économiques), le Président Félix Tshisekedi a affirmé que « la République Démocratique du Congo ne pourra se reconstruire sur des blessures ignorées. La réparation n’est ni une faveur ni un acte d’assistance : elle est un devoir de justice. »
Au lendemain de la signature de l’Accord de paix de Washington, censé mettre fin à l’insécurité dans l’Est de la RDC, le Chef de l’État a réitéré sa volonté d’offrir aux victimes un environnement meilleur en martelant sur la justice et à la réparation.
S’adressant à l’assistance au sujet de la prise en charge des victimes, le Président de la République a insisté : « nous leur devons la vérité, la justice, la réparation. Et surtout, nous leur devons un avenir où plus jamais ces atrocités ne se reproduiront. C’est aussi avec elles, sans exclusion aucune, que le cœur du Grand Congo devrait battre avec courage ».
Avant de clore son intervention, le Chef de l’État a rappelé l’assistance l’urgence de mettre en place un environnement paisible dans la justice. « Nous n’avons pas le droit de trahir l’espérance des victimes. Nous leur devons vérité, justice et réparation. Et surtout, nous leur devons un avenir où plus jamais ces atrocités ne se reproduiront », a-t-il dit.
De nombreuses personnalités à la fois politiques et publiques ont pris part à cette activité. Ces travaux s’inscrivent dans le cadre d’un long processus mémoriel qui vise, selon les organisateurs, à finaliser la stratégie nationale et lancer officiellement les programmes de réparation.
Par la rédaction