Le vice-premier ministre, ministre de la fonction publique, Jean-Pierre Lihau, au salon rouge de l’hôtel du Gouvernement, a procédé, le vendredi 25 mars, à l’ouverture des travaux en commission paritaire Gouvernement-Banc syndical de l’enseignement supérieur et universitaire et de la recherche scientifique.
Dans son allocution, le ministre de la fonction publique a souligné que l’heure n’est plus aux discours. Saisissant de cette occasion pour réitérer la volonté du gouvernement conformément aux instructions du Chef de l’État d’apporter des solutions aux questions qui perturbent le bon fonctionnement de l’enseignement supérieur et universitaire.
Pour sa part, le ministre de l’ESU a, au nom du banc gouvernemental, présenté des excuses au banc syndical pour le retard pris dans la convocation de ces assises.
Muhindo Nzangi a ensuite rassuré la communauté universitaire de l’engagement du gouvernement dans la construction d’un compromis raisonnable entre le banc syndical et le gouvernement. Il a soutenu que toutes les dispositions sont prises pour que ces travaux se déroulent de manière correcte.
Par ailleurs, le président du Réseau des Associations des Professeurs des Universités et Instituts Supérieurs (RAPUCO) a affirmé que ce jour est une avancée significative dans les négociations entre le banc gouvernemental et le banc syndical.
S’agissant de la grève sèche décrétée depuis 2 jours par les professeurs, il a indiqué qu’il n’en est pas question. Il a justifié cette annonce par la réticence de certaines institutions de l’enseignement supérieur et universitaire étant donné que le Gouvernement a dépassé l’ultimatum de 72 heures lui accordé pour le démarrage de ces travaux.
Précisons que, après cette séance d’ouverture, le banc gouvernemental et le banc syndical de l’ESU et de la recherche scientifique se réuniront le lundi prochain à Bibwa, dans la commune de la N’sele pour la suite de ces pourparlers.
Par Bien-aimée Bosasele