Par Patrick KITOKO.
Visant une politique d’acclimatation au regard des enjeux politiques de l’heure, le Front Commun pour le Congo voudrait s’adapter au tempo imposer par la Cour constitutionnelle après son arrêt d’interprétation des dispositions de l’article 101 alinéa 5 de la Constitution sur requête du Président du bureau d’âge de l’Assemblée Nationale.
Le député national Lumeya Dhu Malegi dit retenir dudit arrêt quelques approches notamment, la nullité du mandat impératif, qui selon lui, le mandat d’un élu ne peut être libre; aucune médiation devrait s’imposer entre lui et la Nation; le député ne devrait plus défendre les intérêts de sa famille politique au détriment de la Nation.
Chose qui pousse à la conclusion selon laquelle, le député émet le vote de ses opinions dans la liberté d’exercice de son mandat.
Dans un document parvenu à la rédaction de objectif-infos.cd, cet élu du peuple exprime sa compréhension sur l’interprétation des articles 26 et 54 du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale.
Pour la famille politique de l’ancien Chef de l’État , Joseph Kabila, la Cour Constitutionnelle affirme que les députés ne sont pas interdits ,s’il y a circonstance nouvelle constatée par celle-ci, de procéder à une nouvelle déclaration adhésion à un groupe parlementaire ou à une coalition politique.
Lumeya Dhu Malegi comprend que le bureau d’âge est assimilé au bureau provisoire lorsqu’il y a existante des circonstances nouvelles.
L’homme s’interroge si en plaçant la chambre basse du Parlement sous le régime juridique des articles 114 et 116 de la Constitution voudrait stipuler que le mandat des députés par zéro jusqu’au point d’effacer carrément le mandat de deux ans déjà consommé ? Une question qui taraude l’esprit de plus d’un averti du sphère politique congolais.
A en croire cet homme de droit, l’arrêt sous examen a été rendu dans un environnement politique dominé par la création d’une nouvelle majorité parlementaire.
D’où l’idée selon laquelle la Cour constitutionnelle a voulu trancher en donnant une réponse juridique à une préoccupation purement politique.
Conscient de l’état actuel du FCC, ce dernier se propose de renforcer le pouvoir de Joseph Kabila non comme autorité morale mais plutôt comme président de ladite plate forme; de confirmer ainsi que de reconduire les déclarations faites au début de cette législature ; de décourager toute déclaration individuelle au sein du FCC et in fine organiser une retraite d’acclimatation politique.