Au cours d’un point de presse tenu le jeudi 17 février, la coalition des organisations de la société civile pour le suivi des réformes de l’action publique (CORAP) a estimé que le projet de construction du barrage hydroélectrique INGA 3 aura un impact environnemental et social négatif sur le vécu quotidien de la population congolaise et sud-africaine.
La position de la CORAP s’appuie sur une étude publiée par les ONG Sud-africaines International Rivers et WoMin African Alliance.
« Par exemple l’Afrique du Sud qui veut 2500 mégawatts parce qu’il paie les 2500 mégawatts, quelques soient les pertes, il doit avoir ses 2500 mégawatts, les miniers qui payent pour 1300 mégawatts, quelques soient les pertes, eux ils ont besoin de 1300 mégawatts. Et sur cette clé de répartition au tour de 4800 mégawatts, il y a 1000 mégawatts qui restent pour la population. Maintenant, imaginez qu’il y a 500 mégawatts qui sera perdu seulement pour l’Afrique du Sud et ces 500 mégawatts seront déduits dans le package de la population. Donc en tout et pour tout, les impacts qu’ils soient sur le plan d’accès à l’électricité, financier, environnemental et social sont vraiment assez important pour la population congolaise », s’est-il inquiété Emmanuel Musuyu.
Et d’ajouter :
« Des nombreux ménages vont notamment être délocalisés pour la réalisation de ce projet. Les organisations International Rivers et WoMin African Alliance encouragent plutôt le gouvernement Sud-africain à orienter les capitaux destinés au financement du projet de construction d’INGA 3 vers des programmes de promotion des énergies renouvelables ».
Par Bien-aimée Bosasele