La paix et la sécurité dans la partie orientale de la République démocratique du Congo ne sont pas négociables pour le pays qui attend tout faire pour mettre hors état de nuire les rebelles du M23.
Revenant sur ce sujet qui fâche et qui cautionne la souveraineté nationale de la RDC, la Sénatrice Francine Muyumba Nkanga demande au gouvernement de requalifier ce deal avec la Communauté d’Afrique de l’Est dont les intérêts sont totalement en déphasage avec ceux du pays où ils sont venus en intervention en vue de ramener la paix, si pas par la force de frappe, par les mécanismes prévus dans le cadre du sommet de Luanda.
En effet, cette force d’interposition de l’EAC se montre inefficace voire improductive sur terrain depuis son déploiement dans les régions troublées par l’insécurité et le massacre des populations civiles.
Partant de ce constat et de l’analyse factuelle des relations entre ces États et la RDC, le choix judicieux que doit faire la RDC est de se retirer de l’EAC en mettant fin au mandat des troupes étrangères déployées dans l’Est du pays et faire son entrée dans la SADC.
«Si nous avons besoin de conclure un deal sécuritaire, il n’est pas tard. Il faut le faire avec la SADC dans l’humilité et mettre la force de l’EAC à la porte», a-t-elle déclaré dans un message posté sur son compte Twitter. Par ailleurs, l’ancienne présidente de l’Union Panafricaine de la Jeunesse invite les dirigeants actuels à développer la culture d’«écoute», car «l’heure» est très grave pour la RDC.
«La Force régionale de l’EAC est un deal empoisonné que tout congolais doit contribuer à son échec», alerte Francine Muyumba.
Le pays de Lumumba est déterminé à tout faire pour que les bruits des bottes cèdent aux armes de la justice et de la refondation de ce grand pays francophone au cœur de l’Afrique.
Par Gédéon ATIBU