La représentante du secrétaire général des Nations-Unies en République Démocratique du Congo, Bintou Keita, a évoqué, au cours du briefing du jeudi 30 décembre, à Kinshasa, le travail que la MONUSCO est entrain d’abattre depuis plus de deux décennies en RDC.
« Je continue de respecter pleinement les droits de chacun de critiquer la mission mais je souhaite de tout cœur que l’on puisse changer le narratif habituel et convenir sur notre travail (…) La reconstruction de l’État avance, la violence des groupes armés ne touche plus que 10% du territoire du pays. On parle de 3 provinces sur les 26 qui existent dans le pays. Les processus démocratiques et électoraux toujours fragiles se renforcent, les forces de sécurité nationale gagnent en compétences et en efficacité et la promotion et la défense des droits de l’homme trouvent un écho grandissant grâce à une société civile et constructive », a-t-elle déclaré.
Et de poursuivre :
« Néanmoins, pour partir de manière responsable et durable, il nous reste un travail à finir conformément à la volonté du Conseil de sécurité des Nations-Unies et de vos autorités. Il nous faut continuer à consolider l’autorité de l’État sur la totalité du territoire national et créer un environnement protecteur pour la population. Un environnement protecteur ça veut dire des policiers en mesure d’assurer le maintien de l’ordre partout, des militaires dédiés à la défense des frontières après avoir neutralisés les groupes armés nationaux et étrangers, une justice disponible pour régler les différends de manière pacifique et mettre fin à l’impunité… Tels sont les fondamentaux sur lesquels nous travaillons avec les autorités et nos partenaires », a dit la cheffe de la MONUSCO.
Par ailleurs, il convient de noter que le Conseil de sécurité des Nations-Unies avait adopté, le 20 décembre 2021, la Résolution 2612 prorogeant d’un an le mandat de la MONUSCO en RD Congo.
Par Bien-aimée Bosasele