Par Gratis Makabi
L’association congolaise pour l’accès à la justice « ACAJ » a adressé un communiqué de presse ce jeudi 02 juillet 2020, auquel elle réaffirme l’évaluation de l’an 1 de l’alternance pacifique en RDC, qui qualifiait la coalition FCC-CACH de mariage « contre-nature ».
Dans son évaluation de l’an 1 de l’alternance
démocratique en RDC,, l’ACAJ lançait déjà l’alerte sur ce qui lui paraissait prémonitoire quant à l’impossibilité d’une cohabitation paisible entre le Front Commun pour le Congo (FCC) et le Cap pour le
Changement (CACH).
En son temps, l’ACAJ avait, non sans raison, qualifié cette coalition de mariage « contre-nature », concoctée en vue de permettre un rétablissement de cartes entre anciens et nouveaux acteurs politiques, sans aucune volonté affichée de modifier le substrat du pouvoir d’état.
L’ACAJ a également salué le fait que l’insouciance coupable de la classe politique congolaise ait fait l’objet d’une interpellation, à point nommé, de l’Église Catholique à travers
l’homélie du Cardinal Fridolin AMBONGO, prononcée à l’occasion de la célébration du soixantième anniversaire de l’indépendance de la RDC, le 30 juin 2020.
« Cet appel émouvant et opportun de l’Église Catholique rejoint sur plusieurs points les
préoccupations relevées, en son temps, par notre organisation. Et nous nous en réjouissons à juste titre », indique-t-elle.
Il sied de rappeler que cette évaluation de l’an 1 de l’alternance démocratique en RDC a été publiée 29 janvier 2020, et intitulée « Rapport sur la gouvernance de la coalition FCC-CACH »