Par la Rédaction
L’arrestation arbitraire du DG de la RVA, Abdallah Bilenge, intervenue depuis le mardi 10 novembre 2020 continue à défrayer la chronique.
À la célérité avec laquelle il a été conduit au Centre de détention et de Rééducation de Kinshasa (CPRK) pour un prétendu
détournement de 15 millions de dollars americains; à en croire ses accusateurs.
A la grande surprise de tous, ses avancent le montant de 67 millions de dollars.
Cette minoration de l’enveloppe ,à en croire une certaine opinion, prouve à suffisance que ce
dossier n’a pas été traité avec autant de sérieux.
À en croire Amédée Mboma, avocat du
DG Abdallah Bilingue il s’agit d’une créance sociale à la CNSS ,à l’INPP, à l’ONEM ainsi qu’à la DGI.
« Ce n’est pas de l’argent décaissé et affecté pour des fins privées par mon client », a souligné Me Amédée Mboma.
Et Me Amédée Mboma de renchérir : »Au moment de la préparation de la paie, la division rémunération qui fait partie de la direction administrative, calcule les salaires des agents et opère des retenus et après il transmet les listings au niveau de la direction des finances qui regarde dans la trésorerie s’il y a des fonds suffisants pour les rémunérations des agents et reverser les droits dus aux différents services socio-professionnels précités; mais la trésorerie de la
RVA n’a pas la capacité de pouvoir reverser ces droits ».
Dans le cas espèce, l’arrestation du DG de la RVA laisse présager un règlement de compte.
Et Me Amédée Mboma de préciser : «La RVA a 54 aéroports en Rdc. Seuls quatre fonctionnent normalement et seulement deux génèrent de recettes, celle de Lubumbashi et de Kinshasa.
Ces deux-là prennent en charge l’enveloppe salariale des agents de la RVA même ceux qui sont à Ingende et à Ikela.
Les charges de la RVA sont supérieures à sa production.
Rappelons que le DG de la RVA est depuis plusieurs années
dans le collimateur de ceux qui ne souhaitent plus le voir à la tête de cette entreprise.