Le mercredi 26 octobre, l’assemblée nationale a voté à l’unanimité, le projet de loi modifiant et complétant le décret du 30 janvier 1940 du code pénal en matière de la prévention et de la protection de la traite des personnes.
Ce projet s’inscrit sur la lutte de l’esclavage et les pratiques analogues ainsi que le mauvais traitement des humains cruels, inhumains ou dégradants, de même que les travaux forcés.
Par ailleurs, le président de la Commission permanente droits de l’homme de l’Assemblée nationale rappelle que certaines infractions du code du travail seront punissables par le code pénal.
« On s’est rendu compte que beaucoup de Congolais, des enfants et des personnes vulnérables sont exploités par le travail forcé. Certaines personnes sont prises dans des villages, sous prétexte qu’ils vont étudier ou avoir un bon travail en ville mais sont transformés en travailleurs par un travail forcé, sans rémunération et parfois vivant dans des conditions indignes de la personne humaine », a signifié le député national Simon Pierre Yananyo, président de la Commission permanente Droits de l’homme.
A l’en croire, la représentation nationale a pris l’initiative « de modifier le code pénal congolais pour l’adapter à tous les instruments internationaux, notamment la Charte africaine des droits de l’homme ».
Par Gracia KAKELA