Dans la tête de plusieurs congolais, la guerre, voilà l’option ultime qui reste à lever pour faire face à l’agression rwandaise aux visées «économiques» et «expansionnistes».
Dans une déclaration faite à la presse, Laurent Batumona Kandi Kham a exhorté le chef de l’État congolais à engager la voie militaire pour sauver le pays de l’invasion rwandaise.
«Face à la gravité de la situation sécuritaire à l’Est du pays, l’option militaire reste déterminante en lieu et place des négociations», estime le Coordonnateur des Forces Politiques Alliées de l’UDPS (FPAU).
L’Autorité Morale du Parti MSC refuse clairement l’idée de continuer à dialoguer avec un interlocuteur moins «fiable» et «sincère».
Défait par l’armée congolaise en 2013, le M23 a repris les activités militaires en fin d’année dernière accusant les autorités congolaises de n’avoir pas respecté les accords de paix.
Les rebelles occupent depuis le 13 juin dernier, la cité de Bunagana à la frontière avec l’Ouganda et ont pris le contrôle de deux nouvelles cités fin octobre, dans le territoire de Rutshuru dont relève Bunagana.
Malgré l’action diplomatique, « aucune avancée sur le terrain de la paix n’a été observée », avait regretté le Président Félix Tshisekedi lors d’une allocution diffusée sur les ondes de la chaîne nationale (RTNC).
Par Gédéon ATIBU