les médecins congolais plus précisément ceux travaillant dans l’Est du pays, vont bénéficier dans les jours qui suivent d’une série de formation en chirurgie.
Cette bonne nouvelle a été rapportée au ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, Jean-Jacques Mbungani par un groupe de médecins australiens en mission en République démocratique du Congo.
Selon une dépêche de la cellule de communication du ministre de la santé publique, le chef de la délégation australienne a précisé qu’il s’agit d’une formation spécifique sur le système Sota; une formation orientée et concentrée sur la chirurgie, l’anesthésie et le trauma.
« Nous voyons beaucoup de catastrophes naturelles, d’atrocités qui se produisent dans cette région de la RDC, avec beaucoup de conséquences sur le plan sanitaire du côté des populations, qui sont souvent victimes. La prise en charge médicale est un peu faible parce que la plupart de médecins, qui sont affectés dans les zones rurales dans cette partie du pays, n’ont pas été suffisamment formés en la matière. D’autres ont appris surtout la théorie mais nous voulons améliorer leurs connaissances pratiques, afin de bien mener les interventions chirurgicales sur des malades, des blessés graves qui sont en urgence », a expliqué le médecin australien, Dr Neil R. Wetzig.
Ces formations précise t-il, vont durer deux mois. Elles vont commencées d’abord avec les médecins qui ont déjà un niveau.
» Nous allons procéder par le recyclage des médecins dans différentes provinces afin d’améliorer leur qualité de prestation. Par la suite, il y aura des séances de renforcement des capacités.
Nous allons les observer et voir comment ils se sont améliorés au fur et à mesure qu’ils évoluent. Nous comptons aller partout au Congo mais nous pourrions aller petit à petit », a-t-il renseigné.
le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, Jean-Jacques Mbungani, qui a salué cette initiative, promet d’assurer son accompagnement et envisage de partager le projet aux autres membres du Gouvernement lors du prochain conseil des ministres. Car selon lui, il revêt une importance capitale qui va plus se justifier dans des zones où il y a carence des spécialistes en chirurgie.
Il sied de noter que ce projet répond aux recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui veut que les personnes vivant dans les zones rurales puissent avoir accès aux soins de santé sécurisés et complets d’ici les années 2030.
Murphy Fika