Le président du regroupement politique «le Centre» garde quelques regrets par rapport aux élections générales de 2018 auxquelles son parti politique « Liberté » et son regroupement ont participé sans succès.
Conséquence directe, le Centre de Germain Kambinga se retrouve aujourd’hui sans le moindre député à l’Assemblée nationale, dans des Assemblées provinciales, moins encore au Sénat. Et donc, le Centre ne prend part aux grandes décisions politiques qui y sont
prises.
« Sans le Seuil à 1/100 le centre aurait eu en 2018 au regard des résultats que nous avons obtenu fichier CENI faisant foi au moins 15 députés nationaux 17 provinciaux et un potentiel de 3 à 4 sénateurs. Pour les forces émergentes comme la nôtre, la facture du seuil est trop salée», regrette l’ancien Ministre de l’Industrie; ces chiffres auraient fait du Centre l’une des forces importantes du pouvoir législatif.
Cet échec cuisant est dû entre autres à l’épineuse question de seuil de représentativité de 1/100 qu’il importe de supprimer de la loi électorale pour assurer tant soit peu la crédibilité des scrutins et diminuer la fraude électorale.
« Face à un système électoral faible et dont les marges de progression sont énormes avec le seuil c’est ouvrir la voie à une fraude politique massive et en gros. Mettre de côté de nombreux élus du peuple à cause du seuil c’est anti démocratique!», a-t-il indiqué dans un message publié sur son compte Twitter.
Tous ces ajustements techniques ne suffiraient pas à garantir la crédibilité des élections, étant donné le contexte politique tendu en RDC. Cette tension risque de s’exacerber encore davantage dans les prochains mois, avec l’avancée des préparatifs électoraux et les annonces officielles de candidatures.
Par GABA.T