Félix Tshisekedi s’était exprimé sur les 15 millions USD de bonus de l’Etat prélevé sur les revenus des produits pétroliers. Dans une interview accordée aux médias français, il a affirmé qu’il ne s’agissait pas de corruption, selon ses informations.
« Selon mes informations, il s’agit non pas d’un détournement de fonds, mais d’une affaire de rétrocommissions. Nous sommes certains que ce n’est pas de l’argent volé au Trésor. En réalité, il y a eu de la maladresse. L’inspecteur général des finances est un peu sorti de sa mission et je l’ai d’ailleurs appelé pour le lui dire, tout en l’assurant de mon soutien face aux menaces inacceptables qu’il a pu recevoir », avait-il déclaré.
Après 3 ans, la lutte contre la corruption est freinée en République démocratique du Congo. Certains gestionnaires publics détournent l’argent de l’État au nom du même principe défendu bec et ongles par le chef de l’État.
« En prenant autrefois fait et cause pour les rétro commissions, le Président de la République a permis aux gestionnaires d’abuser de leur position pour se livrer à la prédation des ressources naturelles, économiques et financières du pays», s’est lâché le député national Claudel Lubaya.
Selon lui, « le scandale Congo Airways en est la nième illustration… », a-t-il souligné.
Dans ce pays où la corruption et le détournement d’argent par l’administration sont d’une triste banalité, l’agence d’avion Congo Airways n’a pas pu se surpasser.
Par Gédéon ATIBU