Le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi a, au cours de la 45e réunion hebdomadaire du conseil des ministres, invité le gouvernement à propulser la transformation des potentialités naturelles que regorge la RDC.
Il s’agit notamment de la disponibilité de 80 millions d’hectares de terres arabes, une hydrographie dense du point de vue régional et l’expérience avariée dans la production du riz, de manioc, des pommes de terre et du maïs dans certains territoires.
Le Chef de l’État, bien que la concurrence soit la règle qui prévaut dans notre système économique, a estimé que le gouvernement peut progressivement orienter certains achats publics, notamment ceux liés aux produits agricoles, vers les producteurs agricoles locaux, pour enfin poursuivre l’objectif qui est d’accompagner une révolution agroindustrielle nationale.
« D’une part, en garantissant les producteurs agricoles l’accès à des marchés publics qu’ils devront annoncer même en avance leurs besoins en termes de qualité, de quantité et de conditionnement. D’autre part, en favorisant l’éclosion d’une filière agricole nationale qui devra se professionnaliser afin d’améliorer la compétitivité de ces produits », a-t-il dit.
Pour ce faire, le Président Tshisekedi a chargé les ministres en charge de l’agriculture, du commerce extérieur, de l’industrie, de l’économie, du budget ainsi que des finances, sous la supervision du Premier Ministre, de mettre en place une commission de travail devant analyser la possibilité d’orienter dès la fin de cette année dans la mesure du possible, et en définitive à partir de l’année prochaine, les achats de colis de fin d’année du gouvernement ainsi que ceux de la Présidence de la République vers les produits agricoles issus de la production locale.
Par Bien-aimée Bosasele