Dans le souci d’apaiser le cœur de la population congolaise sur la rareté des produits pétroliers en République Démocratique du Congo, le Ministre des Hydrocarbures Didier Budimbu rassure qu’il n’y a pas rupture de stock, mais plutôt un problème logistique « facilement gérable ».
À l’en croire, les Services des Entreprises Pétrolières Congolaises, SEP qui prend en consignation les produits de tous les commerciaux a eu quelques difficultés et ses véhicules n’étaient pas sortis pour approvisionner les stations.
Il se félicite de l’implication de l’État sur la stabilité du prix d’un litre de carburant.
« Depuis un bon moment le litre coûte 2095 FC à la pompe alors qu’il devait couter 3485 Fc. L’écart est donc de 66%. L’État paye donc 1400 Fc à chaque litre acheté. Chaque mois, sur 66 millions de mètres cubes achetés, l’État dépense près de 42 millions », a-t-il signalé.
Des réflexions sont en cours au niveau du Gouvernement en vue de juguler la crise qui frappe le secteur des hydrocarbures, notamment à cause du conflit Russo-Ukrainien. Mercredi dernier, le ministre des Finances Nicolas Kazadi a annoncé que des propositions seront soumises à l’approbation du Conseil des ministres ce vendredi, pour revoir à la hausse le prix du carburant à la pompe.
Par Ben Dongoko