Le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a présidé, le jeudi 21 octobre, au nom du chef de l’État, la cérémonie de clôture de la table ronde inclusive sur la mise en place d’un fonds national de réparation en faveur des survivantes des violences sexuelles liées aux conflits et autres crimes graves en République Démocratique du Congo
À en croire le chef du gouvernement lors de son allocution, l’objectif du président de la République est celui de bannir les affres des violences sexuelles qui sont à la base de la dégradation de la vie humaine.
« Donner aux victimes survivantes l’occasion de trouver une réparation à travers les mécanismes du Fonds national est un grand pas […] le plus important à faire maintenant est de lutter ensemble, par tous les moyens possibles, afin d’assurer aux victimes non seulement une réparation sociale mais aussi judiciaire, pour que la République démocratique du Congo cesse d’être une pépinière qui engendre des victimes des violences sexuelles liées aux conflit », a declaré le premier ministre.
Et de poursuivre :
«Je vous invite à y croire et à vous engager, autant que le Gouvernement, pour qu’enfin ensemble, nous relevions ce défi. Pour clore cette pétite adresse, je formule le souhait ardent que les recommandations issues de la Table Ronde trouvent un large écho et que le Fonds national de Réparation en faveur des survivantes des violences sexuelles liées aux conflits devienne une réalité »,
Notons que ces travaux ont été ouverts par le chef de l’État, Félix Tshisekedi, le mercredi 20 octobre dernier en présence de la première dame, Denise Nyakeru Tshisekedi, des quelques députés et sénateurs, des membres du gouvernement, de la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit et des ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques et des représentants des agences du système des Nations-Unies.
Par Bien-aimée Bosasele