Par Gratis Makabi
La Commission “Education Civique et
Observation Electorale” (EDUCIEL), plateforme et cadre de concertation officielle entre la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et les organisations de la société civile spécialisées dans la gouvernance électorale, a passé en revue plusieurs questions relatives à l’organisation des élections présidentielles et législatives de 2023.
À en croire leur déclaration rendue publique ce mercredi 17 mars 2021, l’EDUCIEL salue le discours-programme du Président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso N’Kodia Pwanga lors de la séance inaugurale de la session parlementaire de mars 2021. Elle soutient également les options sages envisagées dans cette allocution, en l’occurrence
les réformes électorales comme priorité de la session ainsi que l’installation en urgence du
nouveau bureau de la CENI.
« À la troisième année de la
présente législature, il devient obligatoire et urgent d’investir le nouveau bureau de la CENI
afin d’accélérer l’impérieuse nécessité de la planification électorale et entamer rapidement les opérations préparatoires afin d’espérer tenir
le délai de la tenue des élections en 2023. Faire
autrement c’est servir de prétexte au glissement
désormais visible à l’œil nu », peut-on lire sur ledit document.
L’EDUCIEL qui s’inscrit donc dans la logique d’une
réforme électorale équilibrée et stable, soutient, par ailleurs, ces trois options :
- Maintenir la Loi organique de la CENI dans sa
forme actuelle comme étant un gage et un
acquis départageant les composantes naturelles afin d’éviter d’ouvrir des
nouveaux débats en rapport avec la
répartition des responsabilités, tractations
susceptibles, de prolonger inutilement le
processus d’installation de la nouvelle
institution et de taxer l’union sacrée d’avoir
caricaturé une nouvelle loi taillée sur mesure
afin de se maintenir le plus longtemps
possible au pouvoir ; - De faire la loi électorale, une nécessité et une
obligation de réforme dans le souci de régler
une fois pour toute les dispositions qui
fâchent tel que décrié par le groupe des
treize personnalités et députés nationaux ; - Opérer une révision réaliste de la Loi organique de la CENI à appliquer pour le futur, en se basant sur la proposition de la loi
de l’Honorable Lutundula comme base de discussion à approfondir par la commission
des lois du Gouvernement comme produit de
consensus des composantes de l’Union sacrée
de la Nation, tout en prenant en compte les propositions de la société civile.
Elle souligne, en outre, qu’en ce qui la concerne, Sa
plénière soumettra dans les jours à venir au
bureau de l’Assemblée nationale un dossier
complet dans le strict respect de la procédure en
vigueur.