L’épidémie de variole du singe autrement appelée (Monkeytox, en anglais) fait des victimes en République démocratique du Congo, plus précisément dans la province du Maï-Ndombe. Déjà, cinq personnes sur les 114 cas enregistrés dans 8 zones de santé de cette province, sont décédées depuis le début de cette année.
D’après le chef de la Division Provinciale de la Santé (DPS) du Maï-Ndombe, le docteur Faustin Bekonda, les personnes mortes suite à cette épidémie représentent plus de 7% de taux de létalité, dont la tranche d’âge la plus affectée est de 15 ans.
« (…) cette épidémie mortelle ou la contamination de cette maladie qui s’appelle aussi variole de singe, se justifie par contact avec les animaux malades ou dont les plus souvent abattus par les chasseurs. D’autre part, elle se transmet par le contact avec l’animal ou une personne déjà contaminée », a t-il fait savoir.
Le médecin chef de DPS de cette province a par ailleurs, appelé la population au respect des gestes barrières; entres autres, la non-consommation d’animaux présentant des éruptions cutanées mais aussi le respect des règles d’hygiènes, afin de stopper la chaîne de contamination.
Rappelons que, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a fait savoir qu’environ 16 milles cas de « Monkeytox » ont été répertoriés dans 75 pays et territoires à travers le monde.
Murphy Fika