Par la Rédaction
Ce 18 juillet 2020, le monde célèbre la journée internationale des prisonniers. Cette catégorie des personnes vit, en Afrique, en général, et en RDC, en particulier, dans des conditions infra- humaines.
Plus de 70% de la population carcérale en RDC se trouvent sous le régime de détention préventive, sans espoir de connaître, sous peu, définitivement son sort. Manque de nourritures appropriées, soins médicaux adéquats et literie, caractérisent les prisons.
En RDC, la loi qui régit l’administration pénitentiaire date des années coloniales, aucune réforme n’a été envisagée pour adapter la gestion de nos prisons à la modernité. La subvention de l’Etat congolais est insignifiante. Conséquences: le personnel pénitentiaire éprouve des difficultés pour bien assumer leurs tâches, exposant ainsi les prisonniers à des différents maux.
Somme toute, l’amélioration des conditions de détention dans les prisons exige que le travail du personnel pénitentiaire soit valorisé et que ses compétences soient d’un niveau suffisant. Gardant à l’esprit que cela n’est possible que si le personnel reçoit une formation
appropriée.
Cette situation se trouve encore aggravée par le coronavirus qui a sensiblement affaibli le tissu économique du pays. Ce qui fait que les prisonniers qui recevaient l’aide des visiteurs ont vu cette aide sensiblement baisser.
« Outre Neuve Asbl » encourage donc les autorités à prendre des mesures nécessaires pour améliorer les conditions de vie des prisonniers conformément aux règles minima.
Me Charlène Yangazo, Coordonnatrice de « Outre Neuve Asbl ». outreneuveasbl@gmail.com +243900276666