Par Serge Mavungu
les 25 députés nationaux, membres du groupe parlementaire cap pour le changement (CACH) sont revenus dans une déclaration faite, lundi 29 juin 2020 sur plusieurs actualités politiques qui ont émaillé la scène politique de la RDC.
Concernant l’interpellation du VPM Tunda, les députés nationaux membres du groupe parlementaire CACH déclare qu’avec cette forfaiture, le VPM prénommé aurai commis un acte frauduleux pour lequel il devrait répondre pénalement et politiquement. En vertu des dispositions constitutionnelles, légales et réglementaires, un Vice-Premier Ministre, Ministre de la justice soit-il n’est pas au-dessus de la loi. Dès lors qu’il lui est reproché des faits graves jugés flagrants par le procureur général près la cour de cassation, son arrestation ne peut faire l’objet d’aucun débat politique ou partisan. Du communiqué du 1er Ministre Ilunga Ilunkamba.
« C’est avec beaucoup de regret et d’amertume que nous avons suivi par la voie des ondes et des réseaux sociaux la lecture du communiqué attribué au Premier Ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba dans lequel il a fustigé honteusement l’arrestation du Vice Premier Ministre, ministre de la justice avec un ton comminatoire et menaçant à l’égard du Président de la République, Chef de l’État ; Nous relevons que le premier ministre n’a pas le droit de convoquer le conseil des ministres même restreint et le présider sans obtenir délégation préalable du Président de la République, Chef de l’État,(Art. 79 de la constitution) ni échanger et donner des injonctions au Président de la République et Chef de l’État par un communiqué », soulignent ces députés nationaux.
Quant aux propositions des lois Minaku et Sakata , leur groupe parlementaire réaffirme sa position de rejet des trois propositions des lois des collègues Sakata et Minaku pour la simple et bonne raison qu’elles violent la Constitution en ses articles 82, 149, 152, 219 et 220 et demeure inopportune dans la mesure où elles n’ont pas vocation à régler un problème réel de la société mais au contraire elles viennent assener l’indépendance du pouvoir judiciaire et freiner l’élan du processus de consolidation d’un Etat de droit.
Suite aux propos du secrétaire permanent du PPRD comme quoi, le procès de 100 jours était l’œuvre du FCC, le groupe parlementaire CACH par ses allégations, serait tenté de croire que la condamnation du DIRCAB, allié du Président de la République, Chef de l’Etat serait un complot monté par le FCC. Eu égard à ce qui précède, le groupe parlementaire CACH réitère son soutien indéfectible au Président de la République, Chef de l’Etat et lui rassure son accompagnement en vue de la matérialisation de ses promesses contenues dans son programme « le peuple d’abord » dont la clé magique est la restauration d’un véritable État de droit.