Les élus de la République Démocratique du Congo ont tiré le signal d’alarme sur la situation préoccupante de plusieurs provinces du pays. Les rapports des vacances parlementaires, déposés ces derniers jours, dressent un tableau sombre de la situation, mettant en évidence des carences criantes en matière d’infrastructures, de services publics et de mise en œuvre des politiques publiques.
Freddy Bonzeke, député de Mushie dans le Mai-Ndombe, a ainsi souligné les conditions de travail déplorables des agents de l’État dans sa circonscription électorale. « Les agents et fonctionnaires de l’État sont en train de travailler dans de très mauvaises conditions, il n’y a ni bâtiments, ni bureaux ni équipements. Les salaires sont irréguliers », a-t-il déploré.
Le parlementaire s’est également inquiété de la lenteur, voire de l’absence, de mise en œuvre de programmes d’envergure tels que le Programme de développement des 145 territoires et celui de la gratuité de l’enseignement et de la maternité. « Dans ma circonscription électorale de Mushie, j’ai pu remarquer que le Programme de développement des 145 territoires n’est pas effectif. Aucun ouvrage n’a été livré. Tout est inachevé. Tout est en arrêt », a-t-il regretté.
Ces constats alarmants sont partagés par de nombreux autres députés qui ont présenté leurs rapports. La situation semble être similaire dans d’autres provinces, où les populations font face à des difficultés similaires en matière d’accès aux services de base.
Ces rapports viennent ainsi rappeler l’urgence d’agir pour améliorer les conditions de vie des populations congolaises et de renforcer l’efficacité de l’action publique. Ils constituent un appel pressant adressé aux autorités compétentes pour qu’elles prennent les mesures nécessaires afin de remédier à ces dysfonctionnements.
Célestin Botoleande