« Protéger la liberté de la presse c’est protéger la démocratie », c’est le thème retenu par les Nations-Unies à l’occasion de la journée internationale de la démocratie observée ce jeudi 15 septembre 2022.
En République Démocratique du Congo, RDC, les journalistes approximatifs et mercantiles usent de cette liberté de la presse pour se taper de l’argent moyennant des analyses et articles taillés sur mesure. Ils sont en effet, financés pour réduire à la poussière voire insulter les parties adverses.
Le constant amer est que ces journalistes dévoilent à ciel ouvert leurs tendances politiques qui affectent leurs pensées. Ils ne pensent qu’aux dépens de ses couleurs politiques.
Un salaire de misère à la base de tous les maux
Par manque d’une bonne enveloppe salariale, certains journalistes sont devenus les défenseurs des politiciens et ne font que reproduire la pensée choquante ou non de ces derniers pourvu d’avoir quelques choses à mettre sous les dents.
Sous-payés pour certains, pas payés pour d’autres, les journalistes congolais travaillent dans des conditions médiévales et leur situation demeure précaire. Sans contrat de travail, ils ne savent même pas revendiquer leurs droits. S’ils sont les amplificateurs des voix des autres, ils n’ont personne pour amplifier les leurs et sont exposés.
Face à cette situation, penser à la protection de la liberté de la presse c’est avant tout penser aux conditions sociales des journalistes. Au cas contraire, l’on risque de pousser ces derniers à mendier et à être des instruments des politiciens coûte que coûte. Et vivre en revanche, libertinage de la presse.
Par Ben Dongoko