La ville de Kinshasa, capitale de la RDC et le siège des institutions de la République démocratique du Congo, a connu une journée mouvementée le jeudi 12 juin, marquée par les cérémonies de remises et reprises, entre les ministres entrants et sortants dans les cabinets de différents ministères.
Si cela se fait dans un climat de convivialité sous une ambiance bon enfant au ministère de l’Intérieur affaires coutumières et décentralisation, à la Défense nationale, à la Jeunesse, aux Finances, aux Sports et loisirs pour ne citer que ceux là, il n’était pas le cas aux ministères de la Justice et gardes de Sceaux entre la sortante, Rose Mutombo et l’entrant Constant Mutamba, et à l’Education nationale et nouvelle citoyenneté, entre Tony Mwaba et Raïssa Malu.
D’abord, devant Palais de la Justice, les congolais ont assisté à un événement inédit. Après l’entrée du nouveau ministre qui est descendu de son véhicule, accompagné de son chien, une bagarre a éclaté entre ses militants et ceux de la ministre sortante. On croyait assistait dans une bagarre entre deux bandes de Kuluna dans un quartier de la commune de Makala ou de Bumbu. Hors, on était bel et bien dans la commune de la Gombe, le miroir de Kinshasa.
À quelques metres de là, nous sommes cette fois-ci au cabinet du ministère de Éducation nationale et nouvelle citoyenneté, ex -EPST. C’est le même scenario.
Au sortir de l’équipe du ministre sortant, Tony Mwaba après la remise et reprise avec sa successeuse, les agents dudit ministère se sont jetés des colibets, et diatribes avec les sympathisants mêlés avec quelques badauds venus soutenir le désormais ex-ministre de l’EPST.
Si dans un camps l’on se glorifie pour le travail abattu, dans l’autre camps ce départ est vu comme un ouf de soulagement.
Dans cette cacophonie, le conseiller en communication du ministre sortant, Joël Cadet Ndanga a été violemment attaqué physiquement. Il a eu la vie sauve grâce à l’intervention des éléments de la police nationale congolaise présents sur le lieu.
Les passants qui ont assisté à cette scène digne de banditisme et voyoucratie bien organisée, appellent à des sanctions sevères à l’encontre des auteurs de ces actes qui jettent en pâture la vision du Chef de l’État, matérialisée par la Première ministre et cheffe du gouvernement, Judith Suminwa Tuluka.
Murphy Fika