La réunion prévue ce mardi 12 juillet, à Luanda, entre Kinshasa et Kigali dans le cadre de la commission permanente conjointe, est reportée sine die.
D’après nos fins limiers, ce report est du fait qu’il y a deuil national à l’Angola eu égard à la disparition de l’ancien président angolais José Eduardo Dos Santos.
« Il y a deuil national en Angola. La réunion ne se tiendra pas avant le 20 juillet », disent sources off de ces trois pays.
Après la mise en place d’une feuille de route, la République Démocratique du Congo et le Rwanda devraient se rencontrer ce mardi 12 juillet, dans la capitale angolaise, à travers une commission permanente conjointe. Objectif, examiner la feuille de route adoptée par les deux parties sous la médiation de l’Angola.
À en croire Christophe Lutundula, ministre des affaires étrangères congolais, cette feuille de route poursuit plusieurs objectifs assortis des actions et activités, et d’un délai accordé aux acteurs pour exécuter ces activités.
La prévention de violation de l’intégrité territoriale et la garantie de respect des engagements pris par les États de la CIRGL fait partie du contenu de ladite feuille de route.
Modus operandi de la feuille de route
Christophe Lutundula avait fixé l’opinion sur le modus operandi.
» On a été soucieux d’éviter de faire la même chose, de faire du sur place et sur ce point là, nous tous nous avons reconnu que le mécanisme conjoint de la CIRGL élargi le mécanisme qui fait de temps en temps la vérification lorsqu’il y a des accusations mutuelles, ce mécanisme n’est pas aussi efficace qu’on peut le croire, certains pays pour ne pas le citer souvent le Rwanda quand nous avons des accusations et que le comité conjoint fait le constat et établit le rapport c’est des discussions, de blocage. Nous avons dit que maintenant il faut élargir le mandat du mécanisme et surtout renforcer ses moyens d’actions pour lui permettre de faire un monitoring à priori c’est-à-dire une action préventive, une alerte de convoie des mouvements des troupes du Rwanda le long de nos frontières en ce moment là le mécanisme alerte parce-que jusque là le mécanisme agit à posteriori il fait le contrôle après que le dégât ait été déjà commis », avait expliqué Christophe Lutundula devant la presse le jeudi dernier.
Les relations diplomatiques entre Kinshasa et Kigali ne sont pas au beaux fixes à la suite du soutien du Rwanda aux rebelles du M23. S’appuyant sur des tenues et armes récupérées par les FARDC, le gouvernement congolais avait annoncé la saisie du Mécanisme conjoint de Vérification Élargi (MCVE). De son côté, Kigali a toujours rejeté cette thèse de la RDC l’accusant également d’être de mèche avec les FDLR pour déstabiliser le Rwanda. Ce dernier avait également annoncé la saisie du Mécanisme accusant Kinshasa d’avoir lancer des bombes sur son territoire.
Par la Rédaction