Le Premier ministre Sama Lukonde Kyenge s’est entretenu ce mercredi 8 décembre 2021, avec la directrice générale du Fonds Monétaire International (FMI), Kristalina Georgieva à la Primature.
Cet échange a d’abord débuté par un entretien durant presqu’une heure avec la patronne du FMI et le chef du gouvernement central avant de déboucher sur un échange avec d’autres personnalités notamment le ministre des Finances, le ministre d’État au Budget, le ministre d’État au Plan, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo ainsi que des experts du FMI.
Ainsi, la réforme de l’économie pour la population Congo a été au menu de cet échange.
«Nous avons eu une discussion très constructive. Nous avons réfléchi sur les résultats de nos travaux communs. Le programme du FMI ici a progressé très bien et l’équipe économique du Gouvernement a travaillé avec nous, avec un objectif commun de réformer l’économie pour le peuple de la République Démocratique du Congo. Nous avons achevé la revue du programme et jusque-là, nous sommes très satisfaits des progrès réalisés dans le cadre du programme avec la RDC», a déclaré la Directrice Générale du FMI.
Et de poursuivre :
« Ma visite dans ce pays tombe à point nommé, parce que le Conseil d’Administration du FMI que je préside, va pouvoir tenir une réunion le 15 décembre de cette année. Et donc je pourrais avoir l’occasion de pouvoir parler au cours de cette réunion du 15 décembre, des progrès que le pays a réalisés dans le cadre du programme avec le Fonds Monétaire International mais également parler non seulement des questions des dépenses dans le domaine social, mais aussi la question de la lutte contre la corruption et les progrès dans le domaine de la gouvernance », a dit la Directrice Générale du FMI.
En outre, Kristalina Georgieva a indiqué que le FMI a donné à la RDC 1,5 Milliard de dollars américains et ce, dans le cadre du programme avec son institution. Outre celà, toujours selon la DG du FMI, il y’a un autre 1,5 Milliard de DTS, en termes d’appui aux réserves de change pour le pays ce qui ne constitue pas une dette, plutôt un appui qui est apporté dans le cadre du renforcement des réserves en devise du pays.
Par Kevin Muteba