Le Comité de Conjoncture Économique (CCE) a examiné la situation économique au niveau tant national qu’international. Au cours de cette réunion hebdomadaire de ce mercredi 1er octobre, présidée par
le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, le chef du gouvernement et les membres du CCE ont passé en revue le rapport de la Banque Mondiale (BM) sur l’élimination de la pauvreté, et celui de la Conférence des Nations-Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED).
À en croire le Ministre d’État en charge du Budget qui a fait le compte rendu de cette réunion à la presse, le rapport de la Banque Mondiale consacré à l’élimination de la pauvreté révèle qu’à l’horizon 2030, cet objectif de développement durable ne sera pas atteint, dans la mesure où il y aura à peu près 600 millions de personnes qui vont continuer à vivre dans les conditions d’extrême pauvreté.
Pour Aimé Boji Sangara, cette situation fait suite au choc qu’a connu l’économie mondiale entre la période de 2020 à 2022. En termes des recommandations, il a indiqué que la Banque Mondiale demande aux pays en voie de développement d’augmenter des dépenses dans les secteurs sociaux, notamment dans le secteur de la santé, dans le secteur de l’éducation et des infrastructures de base.

Le deuxième sujet abordé par le CCE a porté sur le rapport qui a été produit par la Conférence des Nations-Unies sur le Commerce et le Développement et porte sur la dépendance des pays en voie de développement, spécialement sur les produits de base. Selon le Ministre d’État au Budget, cette dépendance de ces pays sur les produits de base les expose aux chocs mondiaux. À ce sujet, il est recommandé aux pays en voie de développement de fournir les efforts vers la diversification de leurs économies en priorisant les secteurs à fort potentiel, pour accroître la création d’emplois et aussi l’augmentation des revenus, a-t-il conclu.
Murphy Fika