La République Démocratique du Congo à l’instar des autres pays, célèbre ce 1er Décembre la Journée Mondiale de Lutte contre le Sida.
Cette 35ème édition de la JMS, est placée cette année sous le thème : « Poussons pour l’Egalité », au niveau international, et niveau national : « Main dans la main pour vaincre la stigmatisation et réduire les nouvelles infections à VIH ».
Dans son adresse à la nation, le ministre de la Santé publique Hygiène et Prévention, Jean-Jacques Mbungani a indiqué que ces thèmes traduisent la nécessité d’étendre l’offre et l’accès aux services de dépistage du VIH et traitement dans notre pays sans laisser certaines couches de la population pour compte.
Pour le numero un de la Santé publique, le Sida existe en RDC, et cela entrave l’épanouissement de nombreuses familles.
» Etant dans une épidémie généralisée avec plus de 548 milles personnes estimées infectées par le VIH, il est nécessaire que la mobilisation de tous pour le dépistage du VIH soit assurée pour permettre aux personnes vivant avec le VIH et qui s’ignorent à connaitre leur statut sérologique afin de garantir la prévention de la communauté et leur propre prise en charge », a deplore Jean-Jacques Mbungani.
Il a en outre, rassuré que ce mal peut être vaincu dans notre pays, d’ici 2030 suivant l’engagement pris du haut de la tribune des Nations Unies lors de l’Assemblée générale de 2021, par son Excellence le Président de la République, Chef de l’Etat et ce, conformément aux Objectifs du Développement Durable, a t-il precise.
Dans le contexte de Couverture Santé Universelle déjà en marche en RDC, il a invite chaque citoyen à s’investir dans la lutte contre les facteurs de risques et les inégalités sociales, pour une lutte efficace contre le SIDA.
Le dépistage du VIH revêt donc son double intérêt dans la prévention et le traitement de l’infection à VIH, a affirmé le ministre en charge de la Santé publique.
Il sied de noter la RDC enregistre une couverture de 85% des personnes vivant avec le VIH qui connaissent leur statut sérologique, 82% parmi elles sont mises sous Antis-Retro-Viraux (ARV) et 73% parmi celles qui sont sous traitement ont une charge virale supprimée. Ces résultats montrent clairement qu’il subsiste encore des obstacles pour l’offre et l’accès au dépistage du VIH dans notre pays.
Murphy FIKA