Une scène d’une violence inouïe a ébranlé l’Union pour la Nation Congolaise (UNC). Une vidéo, largement diffusée sur les réseaux sociaux, montre un militant du parti, Célestin Bioli Kadite, coordonnateur du groupe « Les fous de Vital Kamerhe », soumis à une agression particulièrement brutale de la part d’autres membres de l’UNC, se réclamant des « Bérets rouges ».
Les faits se sont déroulés ce matin au siège du parti. Les images sont insoutenables : Célestin Bioli, à terre, est roué de coups, insulté, ligoté et même rasé de force. Ses agresseurs, sans aucune retenue, l’ont menacé de mort et l’ont humilié publiquement. Ce lynchage a été filmé et diffusé en direct, transformant le siège du parti en une arène de violence.
Une fracture interne au sein de l’UNC
Cette scène d’une rare violence met en lumière les profondes divisions au sein de l’UNC. Les « Bérets rouges », connus pour leur ferveur et leur loyauté envers Vital Kamerhe, semblent s’être radicalisés, n’hésitant pas à recourir à la violence pour régler leurs comptes internes.
Le secrétaire général du parti, Billy Kambale, a rapidement condamné ces actes, appelant au calme et à la retenue. Cependant, ses mots semblent impuissants face à l’ampleur de la violence et à la profondeur des fractures au sein de l’UNC.
Les conséquences
Cette affaire a des conséquences importantes pour l’UNC. D’abord, elle ternit considérablement l’image du parti, déjà fragilisé par les divisions internes. Ensuite, elle soulève des questions sur la capacité de la direction à maintenir l’unité au sein de ses rangs. Enfin, elle pourrait avoir des répercussions sur la crédibilité de l’UNC en tant que force d’opposition.
Les autorités congolaises sont également interpellées. Elles doivent enquêter sur ces faits et identifier les auteurs de cette agression afin de les traduire en justice. Cette affaire est un rappel de la nécessité de promouvoir une culture de dialogue et de respect au sein de la classe politique congolaise.
CELESTIN BTOLEANDE