Depuis ce lundi 18 juillet, Jean-Marc Kabund rallonge la liste noire des leaders politiques à abattre ou à fragiliser politiquement en faveur du parti présidentiel.
À en croire l’authenticité d’une lettre du Bourgmestre de la commune de Limete, l’ancien vice-président de l’Assemblée nationale est en passe de perdre contrôle des constructions entreprises à Kingabwa. Les travaux viennent d’être suspendus, il y a 24 heures. Il s’agit selon ce document d’une acquisition frauduleuse des espaces qui appartiennent à l’État congolais.
À cet effet, Jean-Marc Kabund est invité à se présenter auprès de service de l’Urbanisme Commune de Limete. « Faute de vous exécuter, une réquisition des forces de l’ordre est déjà signée enjoignant à la Police Nationale Congolaise de vous appliquer à la rigueur de la loi », peut-on lire dans ce document dont voici le contenu.

Les ennuis commencent pour l’ex-président ad intérim de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social ( UDPS). Affaiblir tout leader politique est la nouvelle arme fatale pour déstabiliser les opposants au régime Tshisekedi.
Pour rappel, Jean-Marc Kabund n’a pas été tendre envers le chef de l’État au cours de son point de presse tenue dans sa luxueuse villa de Kingabwa. L’ancien président ad intérim de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a d’abord décrit un tableau sombre de la situation actuelle du pays, tout en accusant le président de la République d’en être l’auteur. « L’appareil de l’État se détériore et devenu de plus en plus un club d’amis pour les apprentis sorciers de tous bords exerçant leur stage au sommet de l’État. Régime des jouisseurs (…) », a-t-il lâché devant la presse.
Et d’enchaîner : « l’insécurité dans l’Est du pays traduit l’incapacité du président de la République de diriger le pays. Je suis déçu de vous annoncer que le régime Tshisekedi a décidé de mettre en péril la périodicité, la sincérité et la transparence des élections, en préparant le glissement ainsi qu’en orchestrant une fraude massive aux prochaines élections. Le plan de Tshisekedi est de s’attribuer 300 sièges à l’Assemblée nationale », a crié l’ancien 1er vice-président de l’Assemblée nationale.
Par Gaba