Après une longue tergiversation, le gouvernement congolais décide de statuer sur les désidératas des professeurs membres du Réseau des Associations des Professeurs des Universités du Congo (RAPUCO).
C’est à ce sujet, que le chef du gouvernement Jean-Michel Sama Lukonde a réuni autour de lui les Ministres sectoriels membres du Comité de Conjoncture Économique (CCE) entre autre, celui de l’ESU, la vice-ministre de l’EPST et la gouverneure de la Banque Centrale du Congo (BCC) pour trouver ensemble, les voies et moyens pour le gouvernement d’honorer ses engagements pris dans les accords conclus avec l’Association des professeurs des universités et instituts supérieurs étatiques, mais aussi avec les enseignants de l’EPST.
D’après le Ministre d’Etat en charge du Budget, Aimé Boji, des pistes des solutions ont été préconisées en vue de parvenir à la levée des mouvements de grève à l’ESU et l’EPST.
» (…) le Gouvernement propose certaines solutions et le Ministre en charge de l’ESU va communiquer ces propositions des solutions aux professeurs d’Universités, à leurs syndicats pour que nous puissions mettre fin à ce mouvement de grève. Pour ce qui est du secteur de l’EPST, la vice-ministre a rassuré le Comité de Conjoncture que la situation est stable mais elle a attiré l’attention sur la nécessité de mettre en application certains aspects des résolutions des engagements pris par le Gouvernement à Bibwa notamment en ce qui concerne le réajustement de la prime de gratuité qui doit être payée aux enseignants de l’école primaire », a déclaré Aimé Boji, qui a fait le compte rendu à la presse.
A l’appel du RAPUCO à l’issue d’une réunion tenue le 22 septembre 2022, les professeurs des instituts supérieurs et universités ont décidé de mettre fin aux activités académiques, car le Gouvernement tarde à exécuter certains engagements pris dans ces accords.
Notons que le corps académique affilié au RAPUCO fustige le non respect des accords de Bibwa de la part du gouvernement congolais portant notamment, sur les prévisions budgétaires, le salaire de base et la mécanisation des nouveaux docteurs. Par contre, du côté de ceux de l’EPST, la revendication est entre autre, le réajustement de la prime de gratuité qui doit être payée aux enseignants de l’école primaire.
Par Murphy Fika