Les grands noms et non des moindres sont annoncés au forum de l’unité et de réconciliation des Katangais dont les assises s’ouvrent ce mardi 17 mai 2022, au centre pastoral diocésain.
Le décor est planté. Selon nos dernières informations, tous les leaders Katangais ont laissé entendre leur souhait de participer activement à cette grande messe. La température monte d’un cran à quelques heures de ce grand événement. Tous les participants confirment avoir retrouvé la flamme, après de longs moments de doute.
Ce forum pour l’unité des Katangais devra principalement remettre sur la table des pourparlers le cas Joseph Kabila et Moïse Katumbi qui se vouent à une haine viscérale depuis leur divorce intervenu en 2015. L’objectif est de rabibocher l’ancien Chef de l’État congolais et l’ancien gouverneur du Katanga dans l’espoir de les rapprocher pour de nouveaux enjeux politiques qui se pointent à l’horizon.
Le Haut-Katanga peut ainsi espérer le retour au pouvoir au cas où la hache de guerre serait enterrée; ceci passe par l’alignement d’un candidat commun et consensuel de tous les Katangais.
Hormis la présence confirmée de Joseph Kabila et de Moïse Katumbi, d’autres leaders dont l’encrage ne trompe personne seront aussi présents à ce rendez-vous important de l’histoire politique de l’espace Katanga.
Le fils « héritier » de Katumba Mwanke est fier aussi de participer à cette initiative citoyenne qui va se dérouler du 17 au 19 mai 2022. Cette réconciliation des Katangais et entre Katangais coïncide avec l’entrée victorieuse des FDLR sous l’ordre du soldat du peuple Mzee Laurent Désiré Kabila ayant officiellement mis à terre le régime Mobutien.
Joseph Kabila qui a courageusement mené la révolution jusqu’à la chute du léopard Mobutu peut encore bien s’inspirer de ce chapitre de l’histoire pour se débarrasser du régime Tshisekedi qui a montré ses limites et insuffisances dans sa gouvernance politique depuis sa prise de pouvoir, le 24 janvier 2019.
Rappelons que ces assises se tiendront sous la bénédiction du Monseigneur Jean-Pierre Tafunga.
Par la Rédaction