Par la Rédaction
A la démarche des réformes électorales voulues par le groupe de 13 acteurs sociaux et politiques, le président de la Convention Chrétienne pour la Démocratie (CDD) constate que “l’initiative ne s’inscrit pas dans la dynamique de résolution globale de la crise généralisée qui déchire le pays en ce qu’elle la circonscrit au processus électoral”.
Jean-Pierre Lisanga Bonganga se dit réconforté par le fait que la nécessité d’un forum de discussions entre acteurs politiques préconisée tôt par le Président Fayulu pour parler en profondeur de la crise qui ronge les Institutions est de plus en plus soutenue par les Forces Politiques et Sociales du pays.
“La clase politique serait donc bien inspirée de demander à la SADC et aux chefs des grandes confessions religieuses de se résoudre à convoquer une table ronde regroupant les grandes Forces Politiques et Sociales sus-évoquées, aux fins de concevoir et d’adopter des véritables
réformes au service de la Nation et non celles qui seraient au service d’un individu ou groupe d’individus”, soutient l’ancien ministre d’État de relations avec le parlement.
Ces discussions que cherche Lisanga doit réunir les différents bords politiques qui se sont dégagés après les mobilisations de ce dernier temps dans la rue.
“La CCD tient en effet à souligner le fait incontestable que les marches pacifiques organisées au cours de ce mois de juillet 2020 ont révélé l’existence sur terrain de 4 grandes forces politiques et sociales à savoir : Le FCC, LAMUKA, le CACH et la société civile (CLC et
Mouvements citoyens)”, a déclaré le président de la CCD.