Par Ben Dongoko
Loin d’eux l’intention de garder sourde oreille aux cris alarmants de la population congolaise au sujet de la réforme judiciaire, le Cardinal, les archevêques et évêques membres du comité permanent de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) ont manifesté, ce samedi 27 juin, leurs désapprobations à l’égard de propositions de lois Minaku et Sakata.
« Il est inadmissible que les lois soient taillées sur mesure selon les ambitions des leaders politiques, partis ou des plateformes politiques ou que certains de nos compatriotes montant des stratégies pour vider les institutions d’appui à la démocratie de leur indépendance fondée sur la constitution afin de les inféoder à leur diktat. Ces agissements ne contribuent qu’à la destruction de la cohésion nationale et à la déstabilisation des institutions étatiques », ont souligné les évêques.
« La loi de majorité n’est pas nécessairement synonyme de vérité ou de raison, ni garantie de cohésion sociale. Une majorité parlementaire, si légale soit-elle, perd sa légitimité quant elle est déconnectée des intérêts et du bien-être du peuple », ont-ils renchéri.
Par ailleurs, les évêques condamnent la violence et plaident pour des revendications pacifiques.