À l’occasion de l’audience solennelle de la rentrée judiciaire 2022-2023, le Procureur Général près la Cour de Cassation Firmin Mvonde Mambu a prononcé, ce samedi 15 octobre 2022, la traditionnelle mercuriale axée sur « le ministère public face à la liberté d’expression dans un État de droit ».
D’entrée de jeu, Firmin Mvonde a rendu hommage au Chef de l’État, Félix Tshisekedi qui témoigne de son intérêt indéniable vis-à-vis du pouvoir judiciaire et de son souci permanent pour la distribution d’une justice juste et équitable.
Abordant la première mercuriale de son mandat, le procureur général près la Cour de Cassation a rappelé que la liberté d’expression est un principe fondamental des sociétés démocratiques. Cependant, précise-t-il, elle est parfois mal perçue par certaines personnes qui la confondent avec un libertinage illimité et sans encadrement normatif.
Pour barrer la route à ce libertinage et/ou dérapage de la liberté d’expression, Firmin Mvonde évoque la raison essentielle de l’intervention du ministère public. À l’en croire, il revient au ministère public de défendre les intérêts de la collectivité nationale mais aussi de réguler les pratiques et mœurs déviantes de tous ordres, de dégager les parties litigantes en vertu de la loi en vigueur et de dégager les responsabilités.
« C’est ici l’occasion de rappeler que la personne du Chef de l’État étant inviolable doit être respectée. », a-t-il ajouté. Et de renchérir : « Il ne fait donc l’ombre d’aucun doute que toutes les personnes qui, imitant des comportements déviants tirés des habitudes et des modes opératoires utilisés sous d’autres cieux trouveront le Ministère public sur leur compte chemin. »
Dans ce même contexte, le procureur général près la Cour de Cassation Firmin Mvonde propose notamment, l’introduction dans le code pénal de nouvelles incriminations adaptées aux nouvelles technologies par lesquelles l’homme peut s’exprimer en ces temps modernes.
Par Ben Dongoko