La ministre de la culture, arts et patrimoine Catherine Kathunga a proposé, le lundi 11 avril, au Sénat des pistes de solutions pour mettre fin à l’embargo des productions des artistes musiciens congolais à l’étranger principalement en France et en Belgique.
En réponse à une question orale avec débat du Sénateur Denis Kambayi Tshibumbu, Catherine Kathunga a évoqué trois principaux acteurs, à savoir, les combattants, les artistes musiciens et les autorités congolaises.
Elle a, à cette occasion, indiqué que dans le cadre de la diplomatie, le gouvernement poursuit des discussions avec les gouvernements des pays amis, notamment la Belgique et la France pour résoudre cette question.
Elle a également fait valoir le nouveau partenariat qui intègre la sécurité et la protection, attestant que les efforts sont fournis pour que cette situation cesse. La ministre de la Culture, arts et patrimoine a souligné que l’ensemble du gouvernement partageait la préoccupation du sénateur Dénis Kambayi.
Par ailleurs, dans leurs interventions, plusieurs sénateurs ont souligné l’importance de la culture, surtout après la reconnaissance de la Rumba, par l’UNESCO, comme patrimoine mondial. Ils ont aussi questionné la ministre sur la stratégie mise en place par le gouvernement afin de rassembler la richesse culturelle congolaise.
Un autre a même fustigé le budget de 0,26 pourcent réservé au ministère de la Culture, alors que « si la République peut se relever tout doit commencer par la culture ». D’autres sénateurs sont allés loin jusqu’à dire que les combattants d’aujourd’hui seraient du même camp politique que ceux d’hier. La politique doit s’impliquer.
Il convient de noter que la ministre de la Culture a obtenu une dérogation pour revenir au Sénat pour rencontrer les préoccupations des élus des provinces.
Par Bien-aimée Bosasele