Le secrétaire général et président intérimaire de l’UDPS/ Tshisekedi, l’Honorable Augustin Kabuya Tshilumba a donné les orientations claires et précises à sa base du Mont-Amba, au sujet de la démarche du parti au pouvoir sur la révision de certains articles de la constitution de la RDC, qui présente, selon lui, beaucoup de lacunes.
Dans son adresse devant la population de sa circonscription électorale, le chef exécutif du parti au pouvoir a fait remonté les bretelles des agitateurs qu’il estime par manquent d’arguments, ont préféré la voie des injures pour s’opposer à cette démarche pourtant conditionnelle.
Dans son grand orale, l’Honorable Augustin Kabuya Tshilumba a énuméré les points qui fâchent dans l’actuelle constitution de la RDC, et qui nécessite une thérapie, à savoir sa révision.
» Je pense que tout homme sérieux, ne peut jamais s’opposer à la révision constitutionnelle. Pour rappel, nous l’UDPS lors de référendum de 2006, nous étions opposé à cette Constitution. Rappelez-vous, au mois de février 2024, avant la sortie du gouvernement, son excellence monsieur le président de la République avait porté son choix sur ma modeste personne pour faire de moi l’Informateur conformément à l’article 78 de la Constitution. La Constitution est claire : l’Informateur travaille pendant 1 mois et renouvelable une fois, pendant ce temps le Chef de l’État va attendre deux mois que l’Informateur va consommer. Il y a la période de contentieux électoraux au niveau de la Cour constitutionnelle. La cour a son délai pour traiter tous les dossiers qui touchent aux élections législatives, ça prend aussi du temps. Pendant la même période, l’informateur est obligé de suivre de prêt ce qui se passe à la Cour constitutionnelle pour mieux identifier la majorité par rapport au nombre des députés élus, qui peux soit être réduit où augmenté », se plaint l’élu du Mont-Amba, Augustin Kabuya Tshilumba.
Avant d’enchaîner : » L’informateur pour avancer, il doit attendre le résultat final de la Cour constitutionnelle qui prend du temps aussi. C’est par la que l’informateur fera son rapport au président de la République, qui à son tour nommera le premier ministre au sein de la majorité qui s’est dégagée au Parlement dans son pouvoir discrétionnaire (…)Le premier ministre nommé ne peut pas entrer en fonction, si le Parlement n’a pas encore donné son aval. Comment le Parlement donnera son aval si les mandats des députés n’ont pas encore été validés par la Cour constitutionnelle, ça cause toujours problème. Pendant ce temps aussi, les sénateurs qui sont l’émanation des députés provinciaux, qui ont également les même problèmes que les nationaux qui, eux aussi vont recourir auprès des cours d’appel pour régler leur contentieux électoraux. Tout va v alourdi la machine ».
Hormis les points énumérés ci-haut, le gestionnaire au quotidien du parti présidentiel évoque également la loi électorale, avec son problème du seuil qui ne permet pas à certains candidats d’être élus.
Pour lui, cette situation fait en sorte que le président de la République, se retrouve toujours les deux mains liées, et cela bloque même l’avancement du pays. « Nous ne pouvons pas accepter cela », clame-t-il. D’où, l’idée du changement de la constitution qu’il appelle de tout son vœux pour sauver la population.
» J’ai demandé aux uns et aux autres, notamment ceux là qui ont choisi la voix des injures comme mode d’expression d’avancer les arguments. Ça ne sert à rien d’embrouiller la population avec leurs mensonges, car notre démarche est pour sauver la population (…) Il faut se regarder en face et aborder le problème avec tout le sérieux possible. Étant élu et responsables de la première force politique de la RDC, je suis obligé de donné les orientations à notre base et notre population », souligne le SG Augustin Kabuya.
Il estime que l’heure a grandement sonné pour l’UDPS/ Tshisekedi d’honorer la promesse faite à la population en 2006, lorsqu’elle s’était opposé à l’actuelle constitution, et avait promis à la population congolaise, qu’elle sera reviser une fois qu’elle accède au pouvoir : » La population a fait sa part, nous aussi étant que force politique nous sommes tenu à faire notre part ».
Le chef de la majorité au pouvoir, trouve incompressible que les gens s’agitent et créent les problèmes à ce sujet pendant qu’en France et aux États-Unis, pour ne citer qu’eux, lorsqu’ils révisent leurs constitutions ça ne cause pas de problème.
MF