Par Bien-aimée Bosasele
Le 26 septembre est marqué par la journée internationale de la contraception, qui consiste à aider chaque nouvelle génération, des adultes à prendre des décisions éclairées jusqu’à ce que chaque grossesse dans le monde soit planifiée.
Avec autant d’options de contrôle des naissances disponibles, choisir une forme appropriée peut être décourageant pour de nombreux adolescents. C’est ainsi que la rédaction de objectif-infos.cd s’est entretenue avec le docteur pharmacien Gauthier Unzola sur les conséquences que peut avoir à la longue les médicaments contraceptifs.
« La préoccupation est légitime, conséquence à la longue celà peut perturber la fertilité. Les médicaments qu’on utilise pour la contraception, ce sont les médicaments qui ont une action sur les hormones. Ces dernières sont des substances naturelles, qui permettent de réguler les fonctions d’organisme », a-t-il dit.
À l’en croire, il existe différents types d’hormones notamment de féminité et de fertilité (maternité), dont la fonctionnalité se diffèrent.
« Ces hormones suivent les cycles. Il ya de cycle de 28 jours, qui est un cycle standard où vous avez un accroissement des hormones de la féminité à la première phase jusqu’à atteindre le pic au moment de l’ovulation, puis une décroissance de ces hormones. Entre-temps, il y a des hormones des progénitures, ce sont les hormones de la maternité qui vont permettre de maintenir l’œuf fécondé de pouvoir croître normalement. Lorsque nous faisons une contraception, nous apportons les hormones, les substances qui sont comme les hormones pour pouvoir gérer l’ovule de sorte qu’il n’y ait pas fécondation », a-t-il expliqué.
Par ailleurs, le docteur pharmacien a conseillé aux jeunes filles ou même les jeunes dames à l’âge de procréation de se confier toujours à leurs gynécologues, parceque toutes les femmes n’ont pas les mêmes cycles et que le fonctionnement hormonale n’est pas toujours le même.
En prenant les hormones d’urgence (le fait d’utiliser la contraception), les jeunes dames s’exposent à la perturbation des cycles. Il y a un compteur qui est dans le cerveau qui va considérer que cette dame ne veut pas avoir des enfants, celà peut gêner la procréation.
Notons qu’en République Démocratique du Congo, la contraception a été légalisée en 1967, des services relatifs à celle-ci sont rendus dans la plupart des structures sanitaires.